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Malbouffe pourquoi comment ?
1 février 2010

Les maladies chroniques.

    Les pathologies associées à une mauvaise nutrition (les maladies cardiovasculaires entraînent 170.000 morts par an ; le diabète « gras » touche 2 millions de Français mais aussi les cancers, l’ostéoporose, l’anorexie …) pèsent très lourd dans les dépenses de l’Assurance maladie (ces
pathologies coûtent 5 milliards d’euros par an, la part attribuée à la mauvaise nutrition atteindrait 800 millions d’euros).
Ce diagramme nous présente l’évolution possible du diabète dans le monde.
Ce qui nous laisse apparaître un problème majeur lié à l’alimentation et d’ordre mondial. Mais aussi Français.
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Cancer et nutrition


    L'effet protecteur des fruits et des légumes est aujourd'hui reconnu par tous les comités d’experts. Pour la plupart des localisations cancéreuses, les sujets dont les apports en fruits et légumes sont les plus faibles ont un risque de cancer 1,5 à 2 fois plus élevé que ceux ayant les niveaux d'apports les plus élevés. Cet effet protecteur pourrait s’expliquer par l’action de plusieurs composants des fruits et légumes (fibres, vitamines antioxydants, polyphénols,…).
Un effet protecteur a également été retrouvé pour les aliments d’origine végétale riches en amidon et protéines, préférentiellement peu raffinés (riches en fibres). Par contre il semble que la consommation de produits et de sucres raffinés soit associée à une augmentation du risque.
L’absence de surcharge pondérale et le maintien d’une activité physique équivalant à environ une heure de marche quotidienne sont fortement associés à un moindre risque de cancer.
Un risque plus faible est également retrouvé lorsque la consommation de viandes rouges contribue à moins de 10 % de l’apport énergétique total (soit moins de 80 g/j). L’utilisation de méthodes de cuisson utilisant des traitements thermiques drastiques (ex. barbecue, grillades) semble être associée à un risque plus élevé.
La consommation d’alcool au-delà de 5% de l’apport énergétique total chez l’homme et de 2,5% chez la femme (soit plus de deux verres/jour chez l’homme, et plus d’un verre/jour chez la femme) augmente le risque de cancer. La consommation d’aliments salés, sel de cuisson et sel de table doit être limitée.


Maladies cardio-vasculaires et hyperlipidémies

    De très nombreux facteurs de risque impliqués dans le déterminisme des maladies cardiovasculaires ont été identifiés : les hyperlipidémies, l’hypertension artérielle, le tabagisme, l’obésité sévère, le diabète,…. Différents facteurs alimentaires et de mode de vie exercent une très forte pression sur leur développement : effet délétère des acides gras saturés et du cholestérol alimentaire ; effets " protecteurs " de certains facteurs tels que les acides gras insaturés, (mono et polyinsaturés), les fibres, les vitamines et oligoéléments antioxydants, les vitamines B9, B6 et B12.
Les travaux épidémiologiques retrouvent avec une grande cohérence l’effet protecteur de certains aliments : les fruits et légumes, les fruits oléagineux et le poisson.


Obésité

    L’obésité croît rapidement en France, spécialement depuis le début des années 1990, mais surtout elle apparaît de plus en plus jeune (16% des enfants en surpoids contre 5% en 1980) et frappe surtout les populations défavorisées (25% des enfants défavorisés).

Les facteurs en cause dans le développement de l’obésité sont multiples et intriqués. La phase de gain de poids et de masse grasse résulte d'un bilan d’énergie positif où les apports sont supérieurs aux dépenses. Parmi les facteurs environnementaux et comportementaux, le rôle de l’alimentation est évidemment primordial. De nombreuses études physiologiques et comportementales mettent en évidence le rôle d’une alimentation de densité énergétique élevée (riche en lipides) dans la surconsommation énergétique et le gain de poids, plus particulièrement en situation sédentaire. Toutefois, le rôle de l’activité physique, ou plus exactement de l’inactivité physique (sédentarité) apparaît comme un déterminant majeur de l’obésité..


Ostéoporose

    Les deux nutriments les plus importants pour la santé osseuse sont le calcium et la vitamine D. La ration calcique joue un rôle important dans l’étio-pathogénie de l’ostéoporose et des fractures (en particulier les fractures périphériques du sujet âgé). La vitamine D intervient par deux mécanismes sur l’état osseux : une carence sévère et prolongée conduit à une ostéomalacie. D’autre part, une insuffisance vitaminique D induit un hyperparathyroïdisme secondaire conduisant à une fragilité osseuse accrue, en particulier au niveau de l’os cortical.

De nombreux travaux ont mis en évidence une optimisation de la densité minérale osseuse après supplémentation en calcium et/ou en vitamine D. Deux études contrôlées ont montré que des suppléments associant le calcium et la vitamine D ont permis de réduire la fréquence des fractures non vertébrales chez les personnes âgées vivant en institution, ou à domicile.

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